Le bilan de l’étude est alarmant. Selon les données récoltées par SPF, le temps quotidien de publicités vues par les 4-12 ans a augmenté entre 2012 et 2018 : il est passé en moyenne de 7 à 9 minutes par jour. Or plus de la moitié des publicités alimentaires (53,3 %) concernent des produits affichant un Nutri-Score D et E, c’est-à-dire à la plus faible valeur nutritionnelle : restauration rapide, chocolats et autres boissons sucrées…
Programmes jeunesse encadrés mais boudés
Pourtant, les programmes jeunesse font l’objet d’interdiction de publicité sur les chaînes publiques et de mesure d’autorégulation de la part des industriels de l’agroalimentaire. Mais comme a pu l’observer Anne-Juliette Serry, responsable de l’unité alimentation et activité physique à SPF : « ils ne représentent que 0,1% des programmes diffusés et moins de 0,5% des programmes vus par les enfants ».
Les enfants exposés aux publicités en prime time
En effet, cette enquête révèle que 20 % des enfants passent plus de temps devant les écrans entre 19 heures et 22 heures. Et c’est l’une des tranches horaires au cours de laquelle le plus gros volume de publicités est diffusé.
Gare à l’obésité infantile
SPF appelle donc à un meilleur encadrement des messages commerciaux pour prévenir l’obésité infantile. Il y a urgence car les auteurs de l’étude ont montré que l’exposition à cette publicité induisait une augmentation de 56 % de consommation d’aliments peu sains chez les enfants.
Retrouver l’intégralité du communiqué de presse
Connectez-vous pour déposer un commentaire.