Sur le même plan que les professions libérales
Interviewé par France Bleu Toulouse, le président de la communauté de communes Terres du Lauragais Christian Portet justifie a justifié sa décision en indiquant que « dès l’instant où les assistantes maternelles exercent une activité professionnelle à leur domicile ou dans une maison d’assistantes maternelles, elles peuvent être assujetties… au même titre que les auto-entrepreneurs qui sont chez eux, derrière leurs ordinateurs ». Pour Liliane Delton, secrétaire générale de l’UNSA-assmat c’est une erreur. « Il y a une grosse différence entre taxer des professionnels sur la commune et taxer des professionnels en libéral. Nous on est des salariées, déjà soumises à des contraintes et maintenues dans des salaires faibles. »
Un combat pas terminé
La taxe a été votée le 11 juillet dernier et doit s’appliquer d’ici le mois de juillet à chaque assistante maternelle, quel que soit l’âge et le nombre d’enfants accueillis. « Et Maintenant qu’elle a reçu l’aval des députés, souligne Liliane Delton, cette taxe risque de se généraliser… » Mais les professionnelles, soutenues par les parents, comptent remporter ce bras de fer engagé avec les élus – les deux parties ne communiquent plus que par le biais de leurs avocats. Elles ont décidé de saisir le tribunal administratif.
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