Balancements et chutes, deux mouvements primaires essentiels aux jeunes enfants

Avez-vous remarqué comme les petits aiment se balancer sur les genoux d’un adulte, sur une balançoire et aiment balancer les objets…? Tout comme ils prennent plaisir à les faire tomber et même se laisser tomber eux-mêmes. Ils maitrisent l’art de la chute, ils en en besoin (à condition bien sûr qu’ils évoluent d’un environnement sécurisé). Pourquoi ? Parce que ces deux mouvements - le balancement et la chute - sont inscrits dans leur patrimoine génétique.

Balancements et chutes, deux mouvements primaires essentiels à la motricité du tout-petit, from Actibloom on Vimeo.

Ancrés dans chaque être humain
Ces mouvements primaires sont inscrits, au même titre que les réflexes archaïques (Moro, marche automatique, grasping, fouissement etc.) qui disparaissent vers 5-6 mois et que les schémas moteurs de base, dans le patrimoine génétique de l’enfant. Ils sont très importants pour son éveil moteur.

Des mouvements indispensables
Le balancement comme la chute sont deux mouvements primaires qu’il faut intégrer à ce que l’on propose aux enfants. Leur faire pratiquer est indispensable. Ils offrent des traces mnésiques sur lesquelles ils construisent leur motricité. L’enfant a besoin véritablement de se balancer et de balancer. Leur proposer des éléments sur lesquels ils peuvent expérimenter le balancement est nécessaire. Pour l’expérimentation de la chute, il est utile de disposer de petites estrades desquelles ils peuvent sauter et se laisser tomber, avec des tapis pour amortir leurs chutes bien sûr !


Merci à la crèche Frimousses stéphanoises de Saint-Etienne (réseau Crèche Attitude)
Et à Catherine Lefèvre, psychomotricienne et diplômée en sciences de l’éducation

Publié le 09 janvier 2019
Mis à jour le 09 janvier 2019