Snoezelen : à l’origine une approche destinée aux personnes porteuses de handicaps
Alterner entre exploration et détente
Verheul et Hulsegge ont conceptualisé leur approche sous le nom de « Snoezelen », contraction des termes néerlandais « snuffelen » - que l’on peut traduire par sentir, renifler, et plus largement par ressentir, explorer – et « doezelen » - qui signifie somnoler, et que l’on peut interpréter comme une invitation à la détente. « C’est une approche et non une démarche car elle ne répond pas à un processus précis, souligne Patrice d’Arfeuille. Le principe consiste à observer et à s’adapter aux individus. »
Il n’y a donc pas d’objectifs précis à atteindre. « On a simplement une intention, indique Sidonie Fillion, psychomotricienne et formatrice Snoezelen pour la petite enfance. C’est d’utiliser la sensorialité pour mieux entrer en relation de manière individualisée. Il s’agit d’un mode de communication non verbal, établi lors d’un moment de partage. » Les sens sont sollicités pour déterminer ceux qui apportent du bien-être. Un accompagnateur est toujours présent afin de favoriser un sentiment de sécurité, tant physique que psychique. « Le professionnel n’est pas dans le « faire » mais dans le « être » », insiste Sidonie Fillion.
Du monde du handicap au secteur de la petite enfance
Si l’approche Snoezelen a été pensée au départ pour des personnes en situation de handicap, elle a peu à peu été appliquée par des institutions gériatriques, psychiatriques, des écoles spécialisées… « Snoezelen concerne tout le monde car elle change notre état émotionnel, peu importe notre situation ou notre âge » précise Patrice d’Arfeuille. Il y a quelques années, des précurseurs ont commencé à mettre en place cette approche dans des structures de la petite enfance. Aujourd’hui, leur intérêt est de plus en plus partagé par leurs confrères et consœurs.
Connaissez vous les centre de formation dans le sud de la France ? (Perpignan).
D'avance merci