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Le film suit le quotidien des tout-petits qui ne ressemble en rien à celui d’une classe « traditionnelle ». Seuls ou en binômes, les enfants s’attèlent tous à des activités différentes dans le calme. Un sentiment de grande liberté se dégage de la classe, sous le regard attentif et bienveillant de Christian Maréchal, l’éducateur responsable de la classe.
Préserver l’autonomie de l’enfant
Avec les autres professionnels, il observe comment chacun s’en sort avec son « travail » et n’intervient que rarement. Parce que dans cette classe on laisse l’enfant essayer, se tromper et recommencer autant de fois qu’il en ressent le besoin. On le laisse aussi choisir son atelier en fonction de ses capacités. Car l’idée principale de la pédagogie Montessori est de permettre à l’enfant d'être acteur de son propre développement : en respectant son rythme, il développe sereinement ses acquisitions.
Le film laisse principalement la place aux images, parfois seulement viennent se superposer la voix off du réalisateur et celle de l’actrice Anne Duperey qui incarne la parole de Maria Montessori. Et comme l'explique Alexandre Mourot, « Bien que le film se passe dans le huit clos d'une salle de classe, il s'intéresse aux adultes et aux citoyens du monde de demain, au travers de la question du respect et du développement de l'enfant. »
Pour aller plus loin, consulter notre critique du film
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