Un matériel défectueux
Le collectif précise que de nombreux constats et témoignages font état de pannes mais aussi d’incendies sur des compteurs. Et que certains installateurs n’ont ni expérience ni diplôme, contrairement à ce qu’impose la loi (décret n°98-246). « Nous ne pouvons pas accepter que la sécurité de nos enfants accueillis dans les crèches et les écoles soit ainsi mise en péril. »
Manque de protection des données personnelles
Le dispositif Linky permet de collecter et de transmettre les données personnelles de tous les consommateurs et est ainsi devenu un opérateur de Big data. Or toutes les informations concernant les enfants et leurs familles (résultats scolaires, situation familiale, comportement, suivi médical, …) sont à présent numérisées dans les écoles par le Livret Scolaire Numérique : des données qui seraient techniquement accessibles, transmissibles et aisément piratables avec le compteur Linky. « Ce serait une atteinte à la sécurité et une violation de la vie privée des enfants et de leurs familles que nous ne pouvons pas accepter. »
Le danger des ondes électromagnétiques
La pétition explique que le dispositif émet des radiofréquences et génère des champs et ondes électromagnétiques, considérées comme nocives et peut-être cancérogènes : une exposition continue est susceptible d’entraîner nausées, migraines, insomnies, acouphènes, vertiges, troubles de l’attention et de la mémoire, hyperexcitation… Des dangers pour la santé pointés du doigt par de nombreux rapports et scientifiques et soulevés par la multiplication des témoignages d’électrosensibilité. « Nous refusons que la santé de nos enfants accueillis dans les crèches et les écoles soit mise en péril. »
Le Collectif écrit ainsi que « des lois protègent les enfants et, en tant que Ministres, il est de votre devoir absolu de les appliquer ». La Loi Abeille (9/02/2015) incluse dans la Loi relative à la sobriété, qui interdit l’installation de dispositifs sans fil pour les enfants de moins de 3 ans, et exige que ces dispositifs soient désactivés dans les écoles primaires. La Loi sur la refondation de l’Ecole - Amendement n°163 (5 mars 2013) : «… le principe de précaution doit pousser l’État et les collectivités territoriales à protéger les enfants, notamment les plus jeunes, de l'influence des ondes. » Et concernant le Principe de Précaution inscrit dans la Constitution depuis 2004, « il est appliqué pour les OGM ou les gaz de schiste. Il peut l’être pour ce dispositif comme l’exige la Loi sur la refondation de l’Ecole mentionnée ci-dessus. »
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