Etude : attention aux coups sur la tête !

Une étude menée par des scientifiques de l'Université de Tel Aviv, du Kaplan Medical Center et du Shamir Medical Center a révélé qu’une commotion cérébrale même légère chez un enfant, peut entrainer des séquelles plus tard. Cela se traduit par un syndrome post-commotionnel plusieurs semaines après le choc.

25% des enfants souffrent d’un syndrome post commotionnel
Un enfant sur quatre pris en charge pour un traumatisme crânien léger aux urgences est susceptible de souffrir d'un syndrome post-commotionnel (SCP) chronique résultant de microlésions au niveau des petits vaisseaux sanguins et des neurones. Les chercheurs suggèrent que les conséquences à long terme des traumatismes crâniens légers chez les enfants sont sous-diagnostiquées d’autant qu’on passe à côté des dommages qui sont invisibles sur une tomodensitométrie de la tête ou une IRM. Ce SCP peut survenir plusieurs mois après le traumatisme et se manifester par des symptômes tels que des oublis, des problèmes de mémoire, une sensibilité à la lumière et au bruit, des problèmes de concentration et même des problèmes psychologiques. Au lieu de recevoir un traitement pour le syndrome, ils peuvent être diagnostiqués à tort comme souffrant de troubles déficitaires de l'attention, de troubles du sommeil, des maux de tête ou de dépression. Ces diagnostics erronés peuvent conduire à des traitements inadaptés et causer aux jeunes des souffrances prolongées.

Les conséquences d'une lésion cérébrale pendant l'enfance se répercuteront tout au long de la vie.
Le diagnostic de ce syndrome nécessite une surveillance à long terme des symptômes ainsi que la réalisation d'imagerie et de tests fonctionnels du cerveau régulièrement. Selon les chercheurs, ces résultats alarmants démontrent que des changements d'approche sont nécessaires pour surveiller et traiter ces enfants.

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Article rédigé par : Isabelle Hallot
Publié le 30 mars 2022
Mis à jour le 13 janvier 2023