5 400 Américains âgés entre 19 et 97 ans ont répondu à un questionnaire dont les réponses ont été analysées par les chercheurs. Constat : plus de la moitié d’entre eux (55%) avaient reçu une fessée au moins plusieurs fois par an au cours de leur enfance. Et ces individus avaient plus de risque, à l’âge adulte, de souffrir de dépression, d’avoir des idées suicidaires, une consommation d’alcool modérée à élevée et de prendre des drogues illicites. Des résultats qui confirment les observations de précédentes études et que les neurosciences et les récentes découvertes sur le cerveau ne cessent de démontrer.
Une éducation non violente
Pour des raisons éthiques - et parce qu’aucune étude n’a démontré que la fessée puisse avoir des effets bénéfiques sur les enfants -, de plus en plus de personnes militent contre cette pratique et toutes les formes de punition corporelle. C’était ainsi un des grands combats de Laurence Rossignol, ancienne Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes, qui a lancé le premier plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants pour la période 2017-2019. Il a pour but de briser les tabous sur ces maltraitances et promouvoir une éducation bienveillante.
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