Auxiliaire de puériculture : quelles perspectives d’évolution ?

Le métier d’auxiliaire de puériculture offre diverses perspectives d’évolution. Tout au long de votre carrière, vous serez formé pour approfondir vos compétences et les actualiser dans le cadre de la formation continue. Il vous sera également possible d’évoluer après quelques années d’ancienneté en passant des concours selon des modalités particulières.
Le compte personnel de formation (CPF)
L'auxiliaire de puériculture peut bénéficier d'une formation grâce à un cumul d'heures mobilisables tout au long de sa carrière, de l'entrée dans la vie active à la retraite. Le CPF est un droit universel d'évolution professionnelle et une modalité d'accès à la formation, créée par la loi relative à la formation professionnelle à l'emploi et à la démocratie sociale. L'objectif étant d'accroitre son niveau de qualification et d'asseoir son parcours professionnel. 
Mis en place en janvier en janvier 2015, le CPF remplace le DIF (Droit Individuel à la Formation). Les heures non utilisées dans le cadre du DIF pourront l'être dans un délais de cinq ans. 
Le congé individuel de formation (CIJ) est un congé permettant au salarié d'effectuer une formation en s'absantant de son poste. L'auxiliaire de puériculture doit en faire la demande à son employeur, qui le rémunèrera pendant toute la durée de la formation.

Le Plan formation de votre employeur
Quand une crèche fait partie d’un puissant réseau, ou dépend d’une collectivité locale, elle  propose chaque année à ses salariés de participer à des formations soit qu’elles organisent en interne (c’est le cas notamment des grands réseaux de crèches privées comme Babilou ou Les Petits Chaperons Rouges mais aussi de la Ville de Paris), soit elle leur propose de les inscrire à des stages organisés par organismes de formations (publics ou privés) spécialisés. Les formations peuvent être suggérées  par votre structure parce qu’elle correspondent au projet pédagogique de l’établissement, soit c’est à vous le salarié d’en faire la demande. Parce  que vous souhaitez étendre ou améliorer vos compétences. Ce type de formation est certes un droit mais n’est pas obligatoire. Tout dépend donc la structure pour laquelle vous travaillez.

Poursuites d’étude et passerelles
Dès la première année, une passerelle est possible pour obtenir le diplôme d'Etat d'aide-soignant car certains modules sont communs aux 2 diplômes. Après trois ans d’expérience en tant qu’auxiliaire de puériculture, il est aussi possible de se présenter au concours d’éducateur de jeunes enfants et de bénéficier d’une formation adaptée en rapport aux compétences déjà acquises. Vous pouvez aussi vous présenter au concours d’entrée à l’IFSI (Institut de formation en soins infirmiers) et de bénéficier d’une dispense de l’épreuve de culture générale et à des places réservées.
Ces poursuites d’étude (3 ans supplémentaires) vous permettront d’avoir une progression de salaire plus intéressante. En effet une auxiliaire de puériculture débute aux alentours de 1500€  brut et termine rarement sa vie professionnelle au delà des 2000€ bruts.

*www.legifrance.gouv.fr

Le programme de Développement Professionnel Continu

Les auxiliaires de puériculture exerçant à l’hôpital (maternité, services de néonatologie ou de pédiatrie) ont l’obligation de participer à un programme de Développement Professionnel Continu* (DPC) dans son intégralité une fois par an. Il s’agit d’un dispositif de formation dédié aux professionnels de la santé qui propose l’approfondissement des compétences et une remise en question des pratiques professionnelles. *(Décret n°2011-2114 du 30 décembre 2011 http://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?cidTexte=JORFTEXT000025062401).

Article rédigé par : Marie Pays
Publié le 24 février 2016
Mis à jour le 29 juin 2016

2 commentaires sur cet article

il ne faut pas sous-estimer que cette profession est confrontée à plusieurs risques physiques, biologiques et psychologiques, auxquels on peut apporter une réponse par des mesures de prévention : La prévention des risques des métiers de la puériculture et de la petite enfance : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=346
La majorité des auxiliaire de puériculture exercent en structure d'accueil du jeune enfant (creche, halte garderie, micro creche etc). Pourquoi ne pas tenir compte de cette réalité. Pourquoi toujours apesantir cette profession avec la santé ???