Indignés que les assistants maternels et les assistants de vie ne soient pas concernés par cette prime gouvernementale, les partenaires sociaux demandent au gouvernement « dans un souci d’équité » son versement pour ceux qui ont maintenu leur activité.
Cette prime représente pour les assistants maternels et les assistants de vie « la reconnaissance de la Nation envers ces métiers trop souvent invisibles mais pourtant indispensables à la solidarité nationale et à la cohésion sociale ». Estimant la mériter pour le rôle crucial qu’ils ont joué « dans le maintien à domicile des personnes fragiles mais également dans l’accueil des enfants des personnels soignants ou indispensables à l’activité du pays ».
Dans le communiqué, Stéphane Fustec, président du CNPDS précise que tout le secteur « s’est mobilisé dès le début de la crise pour mettre en œuvre un plan exceptionnel d’accompagnement des particuliers employeurs, des assistants maternels et des salariés à domicile pour garantir leur sécurité et surtout la continuité de l’activité auprès des publics les plus vulnérables. Le versement de cette prime serait un signal fort envoyé aux salariés qui ont fait preuve d’un grand sens de l’engagement. ». Pour sa vice-présidente Marie-Béatrice LEVAUX, « il serait particulièrement injuste que le secteur soit le grand oublié de la politique de solidarité nationale. Cette prime serait le signe d’une égalité de reconnaissance et de traitement entre des salariés qui s’engagent, chaque jour depuis le début de la pandémie, avec la même abnégation et le même souci de prendre soin des plus fragiles de nos concitoyens. »
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