La FFEC réagit aux annonces d’Adrien Taquet

La Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC) réagit dans un communiqué publié aujourd’hui mercredi 13 janvier aux annonces d’Adrien Taquet, secrétaire d’État à l’Enfance et aux Familles lors de son allocution de rentrée devant le HCFEA. Elle rappelle aussi ses propositions pour relancer le secteur l’accueil du jeune enfant.

Dans son communiqué intitulé « la FFEC reste mobilisée pour que 2021 soit effectivement l’année de la relance de création de ^laces de crèches et de micro-crèches. »
La FFEC réagit donc « aux 5 chantiers relatifs aux crèches et micro crèches » lancés par Adrien Taquet.

 Plutôt favorable à l’ensemble des mesures mais prudente …
Elle explique que « face à une réelle opportunité de sécuriser et augmenter les capacités d’accueil du jeune enfant, la FFEC se tient prête à accompagner les pouvoirs publics et à représenter les familles et les professionnels dans l’élaboration de la relance Petite Enfance ».
 Sur la mission vie professionnelle / vie familiale, la FFEC souligne « que le congé parental doit être un droit pour les familles qui le souhaitent. Il ne peut devenir une obligation pour les familles consécutive au manque de places de crèches ou micro crèches. »
En ce qui concerne les nouvelles mesures de soutien financier pour pérenniser les places existantes et en créer de nouvelles, la FFEC prévient qu’elle : « (…) œuvrera pour l’élaboration de règles simples, nationales et applicables aux gestionnaires quels que soient leur statut juridique et leur département d’implantation…
 »
Sur le comité de filière « petite enfance », le FFEC indique « qu’elle participera activement au comité » et rappelle « que les titulaires des diplômes d’auxiliaire de puériculture et du CAP accompagnant éducatif petite enfance doit enfin bénéficier d’un accompagnement efficace à la promotion professionnelle complémentaire à celui accessible par l’acquisition de nouveaux diplômes ».
Sur la mission du HCFEA en vue d’examiner les écarts du reste-à -charge des parents selon me mode d’accueil, la FFEC milite pour une « harmonisation des soutiens publics (jusqu’ ici réservés aux familles monoparentales et à celles bénéficiant de l’AEEH) comme une garantie encore plus forte d’une réelle liberté de choix pour les parents.
Sur la conférence des familles du printemps 2021, la FFEC espère que « cette conférence sera l’occasion de clôturer le chantier de la clarification des normes (ndlr Norma ou encore réforme des modes d’accueil) lancé en 2028 «. La FFEC considère en effet que « la clarification des normes constitue la mesure N°1 du plan de relance Petite Enfance. ( …). La publication des décrets d’application afférents soit être enclenchée sans aggraver la charge financière non financée qui pèse déjà sur les gestionnaires de crèches et micro crèches ».

Trois solutions pour relancer les capacités d’accueil
La FFEC propose « trois solutions pragmatiques permettant d’inverser la tendance et de pérenniser des places en crèches et micro crèches sans impacter les finances publiques.
• Sortir de la logique du paiement à l’heure d’accueil effectif (Ndlr : abandonner donc le système actuel de la PSU et revenir aux forfaits)
• Etendre le CIFAM aux indépendants, professions libérales et autoentrepreneurs
• « Lutter contre la destruction de places de crèches PSU en offrant aux familles qui n’ont pas de places réservées par leurs employeurs ou mairie, des places selon une tarification PAJE, identique à celle pratiquée dans les micro-crèches. »

Et la FFEC de conclure son communiqué par ce vœu pieux : « En 2021, les entreprises de crèches et micro-crèches souhaitent que la Petite Enfance retrouve sa place de priorité nationale et ne reste pas l’oubliée du Plan de relance, au bénéfice des enfants, des familles et des professionnels qui les accueillent chaque jour ».

Télécharger l'intégralité du communiqué ci-dessous
Article rédigé par : C.L
Publié le 13 janvier 2021
Mis à jour le 14 juin 2021