« La VAE est en effet un dispositif qui existe déjà mais qui se fonde sur un principe : l’expérience professionnelle ou bénévole dans un secteur dédié. (…) D’autre part, ce diplôme est obtenu le plus souvent par la voie de la formation initiale soit : un baccalauréat, un concours d’entrée à l’école en travail social, 3 années d’étude alternant pratique (stages) et théorie, une soutenance de mémoire professionnel. La VAE, et ce quel que soit le diplôme de la petite enfance, ce sont des écrits à fournir, difficiles, cela demande un investissement personnel et une remise en question de son vécu professionnel. Pour ce qui concerne toujours le DEEJE, il faut avoir son baccalauréat pour prétendre à ce diplôme. Comment des jeunes sortis du système scolaire trop tôt pourront tout simplement avoir les moyens de fournir ce travail ? De plus, la VAE n’oblige pas de passer par un parcours de formation et de connaissances. (…)
Emmi PIKLER, pédiatre hongroise et qui fait référence pour les professionnel(le)s de la petite enfance disait la chose suivante : “une mère soigne son enfant parce qu’elle l’aime, une professionnelle aime un enfant parce qu’elle le soigne ». (…)
Vous dites avoir discuté avec les populations qui sont dans ces situations là mais vous ne souhaitez pas discuter avec les professionnel(le)s dont c’est le métier ? (…)
Nous avons l’habitude de travailler avec les différents ministères qui nous concernent, nous pouvons apporter une expertise de terrain, nous connaissons les enjeux de l’accueil de qualité des jeunes enfants et de leurs familles.
Madame la Secrétaire d’Etat, nous souhaitons vivement vous rencontrer et vous exposer tout cela. »
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