Agnès Buzyn a d’abord tenu à rappeler les réussites de la politique familiale de la France : une participation importante des femmes au marché du travail, un taux de fécondité relativement élevé et la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle facilitée par une grande offre d’accueil du jeune enfant financièrement accessible. Elle a souligné que « La France se caractérise cependant par un nombre élevé d’enfants pauvres et par le fait que les familles moins aisées recourent comparativement moins que dans d’autres pays à des solutions de garde collective qui sont pourtant favorables au développement de l’enfant et à l’égalité des chances. »
Les enjeux petite enfance pour la prochaine COG
La ministre compte profiter de la prochaine COG pour mettre en place différents projets : prévoir sur une durée de 5 ans la création de places supplémentaires en crèche et travailler avec les communes sur la question de la transparence des critères d’attribution de ces places. Des mesures déjà évoquées par la secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa. Egalement simplifier le financement des EAJE et entreprendre un travail sur les normes de sécurité et de qualité. Enfin soutenir et mieux accompagner les assistants maternels dans l’exercice de leur profession. Agnès Buzyn a pris plusieurs engagements dont le premier est de favoriser l’accueil d’enfants handicapés dans les crèches mais il s'agit aussi de soutenir l'accompagnement de la parentalité par une politique plus structurée.
La Ministre des Solidarités et de la Santé accorde donc une grande place à la petite enfance dans sa politique familiale et vient se rendre compte régulièrement des réalités de terrain et initiatives. Lundi 25 septembre prochain elle se rend avec Marlène Schiappa dans une crèche d’Argenteuil qui réserve 50% de ses places à des familles inscrites dans un parcours d’insertion sociale et professionnelle.
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