Matériel de puériculture : 12 produits retirés de la vente en 2019

La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) contrôle chaque année la sécurité des articles destinés aux tout-petits de moins de 4 ans. En 2019, sur les 41 produits ciblés prélevés, 12 ont été retirés du marché.

44 % des produits analysés déclarés non conformes
En 2019, la DGCCRF a axé ses contrôles sur 4 types de produits : les chaises hautes, les sièges de table, les cale-bébés et les trotteurs. Sur les 41 produits analysés, « 44 % ont été déclarés non conformes, principalement des sièges de tables ainsi que les chaises hautes, pour défaut ou absence de marquages (par exemple, absence de l’adresse du fabricant ou de l’importateur...) ou d’avertissements tels l’interdiction de ne pas laisser l’enfant sans surveillance, ou la présence de mentions mal traduites. » Par ailleurs, « 29 % de ces articles, soit 12 références, présentaient également un danger, principalement pour le risque de chute ou de coincement. » La DGCCRF précise toutefois que les prélèvements sont réalisés de de façon ciblée. Aussi, « ces taux de non-conformité et de dangerosité ne sont donc pas représentatifs du marché. » En 2019, au total, plus de 4 360 produits ont fait l’objet d’un retrait de la vente, dont 2 174 chaises hautes et 1 668 trotteurs. 

Les autres enseignements de l’enquête de la DGCCRF
Selon la DGCCRF, « les fabricants des produits contrôlés maîtrisent assez bien les exigences réglementaires et anticipent leurs évolutions. » Par contre, il apparaît que bien souvent les distributeurs ne sont pas au fait du décret n° 91-1292 relatif à la prévention des risques résultant de l’usage des articles de puériculture. « Celui-ci impose aux professionnels, afin que leurs produits bénéficient d’une présomption de conformité, soit de respecter une norme publiée au Journal officiel de la République française, soit de faire réaliser un test sur un modèle par un organisme français ou européen accrédité, ce qui n’est pas toujours le cas dans les faits », note la DGCCRF.

Voir le communiqué de la DGCCRF ci-dessous
Article rédigé par : C.F.
Publié le 09 février 2021
Mis à jour le 14 juin 2021