Dans un communiqué, Pas de bébé à la consigne, plutôt satisfait de la mobilisation explique : « Les professionnels ont déconfiné leurs revendications en adressant des messages photos au secrétaire d’Etat Adrien Taquet ». Il poursuit : « A paris se félicite le collectif, une délégation de 200 professionnels a manifesté devant le Ministère, et à Lyon une centaine devant la mairie. De nombreux établissements en grève notamment à Nice et dans les Hauts de Seine ». Une mobilisation qui reflète la colère de nombre de professionnels.
Une délégation de Pas de bébés à la consigne reçue par le cabinet d’Adrien Taquet
Une délégation de 3 personnes (+ 1 en Visio) a été reçue par le cabinet d’Adrien Taquet et a ainsi pu exposer son point de vue. Le cabinet interrogé sur le sujet a précisé : « Le cabinet (ndlr lors de cette réunion de travail) a rappelé que les arbitrages ont été présentés par le Secrétaire d’État la semaine dernière, à l'issue de deux ans de travail et huit mois de concertation et a également rappelé que les avant- projets de textes seront soumis à la relecture des mêmes partenaires afin de poursuivre la préparation et la mise en œuvre de la réforme dans un esprit de concertation ».
L’entrevue ne semble pas avoir calmé la colère du Collectif qui dans son communiqué publié ce jour persiste et signe.
Des mesures inadmissibles, la mobilisation se poursuit
Le Collectif revient sur ses griefs contre la réforme des Modes d’accueil et annonce que « face à la réforme qui brade la qualité d’accueil les professionnels de la petite enfance ne lâcheront pas. ».
« D’un côté explique-t-il on rend opposable la charte nationale d’accueil du jeune enfant, gage de qualité pour le secteur, de l’autre on maintien les taux d’encadrement hérités de la période de la libération il y a 70ans :), des ratios de professionnels le plus qualifiés tirés vers le bas par le décret Morano il y a 10 ans, (…). Et cerise sur le gâteau, le gouvernement prévoit désormais d’inclure dans les taux d’encadrement les apprentis jusqu’à 15% de l’effectif des EAJE (mesure abandonnée il y a un an par Christelle Dubos). (…) ».
Et tout ceci regrette Pas de bébés à la consigne, « au mépris des préconisations des 1000 jours (…) et des revendications des professionnels ».
Pas de bébés à la consigne prévient donc que « dans les semaines qui viennent nous appellerons à de nouvelles initiatives amplifiant la mobilisation du 3 décembre pour que le gouvernement prenne des mesures de réforme qui privilégie la qualité et remette à l’endroit l’accueil de la petite enfance ».
Voir le communiqué de Pas de bébés à la consigne dans son intégralité
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