Le recours aux structures gratuites plus important en ville
En 2016, 39% des enfants de moins de 12 ans ou moins dans l’Union Européenne ont fréquenté des structures formelles de gardes d’enfants* dont 29% en tarif plein ou réduit et 10% gratuitement. Le recours aux structures payantes est similaire que les enfants soient en zone urbaine, suburbaine ou rurale. Il existe en revanche de légères différences concernant le recours aux structures gratuites : 11% dans les villes, 10% dans les agglomérations et les banlieues, et à peine 6% dans les zones rurales.
5 freins au recours à des modes d’accueil formels
68% des ménages de l’UE ayant un enfant âgé de 12 ans ou moins se disent satisfaits de l’accès aux structures formelles d’accueil d’enfants - c’est au Danemark qu’on observe le taux de satisfaction le plus élevé. Mais ceux qui n’y ont plus recourent invoquent plusieurs raisons : des raisons financières (16%), l’absence de places disponibles (4%), des horaires inadaptés, la distance (2%) et la qualité insatisfaisante des services. Le facteur le plus important de non-recours en France concerne les horaires inadaptés.
Recours aux structures formelles : la France dans la moyenne
Le taux de fréquentation des modes d’accueil formels est le plus élevé au Danemark (86%) et le plus bas en Lettonie (1%). Avec un taux de 40,6% des enfants accueillis, la France se situe légèrement au-dessus de la moyenne. Elle fait d’ailleurs partie des pays où les enfants de milieux ruraux fréquentent davantage les modes d’accueils formels (payants) que ceux des agglomérations.
*Par structures d’accueil formelles de l’enfance on entend tout type de garde organisée/contrôlée par une structure (publique ou privée). Autrement dit, les parents et les gardes d’enfants ne sont pas les seuls à intervenir dans la garde et ils n’en déterminent pas directement les modalités puisqu’il existe, entre eux, une structure organisée (qui est souvent l’employeur des gardes d’enfants).
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