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Cette année parmi les 350 dossiers envoyés de toute la France, le jury des Trophées des Nounous a choisi de récompenser deux assistantes maternelles, une MAM et une micro-crèche. Voici le détail du palmarès de ces trophées créés en 2005 et parfois controversés par les assistants maternels eux-mêmes .
Trophée « Particulier Employeur » . Solène Laffargue, 28 ans a été récompensée pour son travail auprès de la petite Mathilde qui souffre de diabète. Solène a appris « les gestes fondamentaux permettant de garder en main la situation » (dont l’issue peut être fatale s’ils sont mal dispensés). La mère de Mathilde a d’ailleurs tenu à souligner l’adaptabilité de Solène qui lui a permis de pouvoir continuer à gérer son entreprise malgré ses horaires de travail parfois complexes.
Trophée « Handicap ». Sandrine Menninguer exerce dans une MAM près de Metz et accueille Tom, un petit garçon de 4 ans en situation de handicap. Il souffre d’une maladie génétique rare qui lui occasionne d’importants retards psychomoteurs et de langage. Sandrine a alors choisi de bloquer une place à 100% pour prendre soin de Tom et pallier l’absence régulière de son AVS (car il est scolarisé). Grâce à sa patience et le lien qui s’est créé entre eux, Sandrine a constaté d’importants progrès dans le quotidien de Tom.
Trophée « Associations / Entreprises ». Il a été remis à la Maison d'Assistantes Maternelles « O Sucre d’Orge », située à Quinssaines (03). Quatre assistantes maternelles ont choisi de fonder ce projet pour les enfants en situation de handicap. Soutenues par la mairie de Quinssaines, elles suivent des formations pour les accueillir de la meilleure manière en tenant compte de leurs besoins.
Et le dernier Trophée « Coup de cœur du jury » n’est finalement pas remis à des assistantes maternelles mais à une Micro-crèche : celle de la prison de Fleury-Merogis. Cette micro-crèche largement médiatisée est le fruit du travail de la CAF, du département et du service pénitentiaire pour qu’elle puisse voir le jour au cœur même de la prison. Créée pour éviter de séparer les nourrissons de leurs mères, trois auxiliaires de puériculture et une EJE encadrent les chambres spécifiquement conçues « afin d’assurer le meilleur développement des enfants ».
Vu sous cet angle je trouve que ces 4 "gagnants" sont tout à fait méritants, mais quand on nous montre un simulacre de concours où l'on est "jugé" sur la façon de changer une poupée, de préparer un biberon ou de lire une histoire, je suis désolée, là je m'insurge. Il est fini le temps où la technique et la "stérilisation" régnaient en maître,de nos jours ce qui importe c'est la façon de se comporter avec les enfants, la façon dont on les accompagne au mieux dans les prémices de leur vie, et non le fait que le biberon soit à la température idéale (idéale pour qui d'ailleurs ??) ou que le change se soit passé d'une façon hyper technique et hygénique sans tenir compte du bien être de l'enfant
