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L’étude repose sur une démarche d’open data : elle a analysé plus de 100 millions de données fournies par Aiparif. Elle montre essentiellement deux choses.
Les petits bien plus exposés à Paris qu’en banlieue
Même si de manière globale, la qualité de l’air s’améliore, la pollution reste importante dans les villes. Avec une situation est très différente entre Paris, très concernée, sa périphérie (92,93,94) concernée, et la banlieue plus lointaine (77, 78, 91, 95), très peu concernée.
Ainsi sur les 12 520 établissements scolaires d’Ile-de-France, en 2017, 682 étaient exposés à des niveaux de pollution de l’air dépassant les normes légales de dioxyde d’azote (NO2). A noter qu’entre 2012 et 2017, le nombre d’établissements dépassant les seuils de pollution au NO2 a chuté de moitié à Paris : il est passé de 66% à 30% pour les écoles secondaires. Ce chiffre s’est abaissé à 3,6% en petite couronne et à 0,2% en grande couronne.
Attention aux particules fines
Par ailleurs la vigilance doit être renforcée sur la présence des particules fines. Selon l’étude, un seul établissement dépassait les seuils légaux de PM10 et aucun ne dépassait les seuils de PM2,5. Mais l’association souligne : « La carte montre des résultats différents si l’on prend en compte les recommandations OMS plutôt que les seuils réglementaires. Or ce sont ces seuils qui sont importants pour la santé. » Selon les recommandations de l’OMS, 11 427 établissements dépassent les seuils de PM2,5 et 6 257 ceux de PM10. Et la majorité des structures concernées se situent à Paris.
Prendre de nouvelles mesures
L’association Respire émet 5 grandes recommandations : étendre et intensifier des zones à faibles émissions (ZFE) ; créer une voie « verte » sur les autoroutes urbaines ; mener des mesures locales à proximité immédiate des établissements ; renforcer la mesure de la qualité de l’air à l’intérieur des structures ; redéfinir les seuils de pollution en fonction des recommandations de l’OMS.
« La pollution de l’air n’est pas une fatalité, c’est un problème de volonté politique », juge l’association dans son rapport.
Consulter le rapport « Premier inventaire des établissements scolaires exposés à la pollution de l’air en Ile-de-France »
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