La mise en place de ce groupe de travail est l’une des mesures du plan d’action pour la petite enfance annoncé par Laurence Rossignol le 15 novembre dernier. Comme le rappelait la Ministre dans l’entretien qu’elle nous a accordé la semaine dernière, ce groupe de travail composé des représentants les gestionnaires publics, associatifs et privés d’EAJE (voir liste ci- dessous ) devrait permettre de faire le point le sytéme de finacement du fonctionnement des crèches (les modalités de la Psu notamment) et travailler à d’éventuels changements en vue de la future COG (Convention d'Objectifs et de Gestion) gouvernement/Cnaf 2018-2022. Les réunions de ce groupe de travail ne sont pas destinées à tout bouleverser mais plutôt à améliorer ce qui existe. En clair, pas de remise en cause franche et massive de la Psu version 2014 mais une prise en compte des difficultés qu’elle engendre et de ses effets pervers pointés depuis quelques temps déjà par la plupart des gestionnaires. Rappelons qu’un collectif Nos crèches ne sont pas des dépose -minute avait lancé en septembre dernier une pétition remettant en cause la Psu dans sa version 2014 et demandant la suppression du taux de facturation notamment.
Cette première réunion d’installation devrait réunir une trentaine de personnes, tandis que dans ses réunions régulières, le groupe de travail devrait en réunir une vingtaine environ . Affaire à suivre donc.
Organismes ou associations représentés : Association des Maires de France ( AMF), Accent petite Enfance, Association des départements de France, PMI, Fédération Nationale des Associations pour la Petite Enfance (FNAPPE), Fédération Française des Entreprises de Crèches (FFEC), Familles Rurales, Union des associations pour développer les solidarités (Uniops), Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels ( ACEPP ) .
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