Le secteur connaît en effet un « printemps des modes d’accueil » riche en mobilisations. Qu’elles soient physiques, notamment lors de la journée de manifestation du 28 mars qui a fait descendre dans la rue plusieurs milliers de personnes dans 40 villes de France. Ou virales avec l’appel-pétition du collectif qui a déjà réuni plus de 25 000 signatures.
Développer des actions locales
Aujourd’hui, dans un communiqué intitulé « Pour un printemps des modes d’accueil : ce n’est qu’un début ! », le collectif appelle à porter et développer cette mobilisation avec comme objectif de recueillir beaucoup plus de signatures. Dans toutes les villes, déjà mobilisées ou non, il invite ainsi les parents, les professionnels, les citoyens et organisations (associatives ou syndicales) à se rassembler localement. Regroupements, collectifs locaux, assemblées générales : tout peut être, explique-t-il, l’occasion de populariser la plate-forme nationale des vingt propositions et la compléter au besoin de revendications locales, organiser la diffusion de l’appel-pétition, préparer des initiatives locales…
Prêts pour une nouvelle manifestation
Il tient par ailleurs à assurer aux pouvoirs publics que la mobilisation ne s’arrêtera pas tant que les professionnels n’auront pas obtenu satisfaction. « Si le gouvernement ne dévoile pas son projet de réforme des modes d’accueil d’ici début mai, ou si projet, une fois rendu public, comporte des mesures défavorables à la qualité de l’accueil des jeunes enfants, le collectif « Pas de bébés à la consigne » appellera à redescendre massivement dans la rue dans le courant du mois de mai. »
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