Retard de paiement des salaires chez People & Baby : le SNPPE monte au créneau

Le 29 octobre, le président de People & Baby a indiqué dans un mail à ses salariés que les salaires d’octobre seraient versés en retard. Une situation que le Syndicat national des professionnels de la petite enfance (SNPPE) juge « inacceptable ».

Le réseau de crèches privées People & Baby fait encore parler de lui… Cette fois, il s’agit du paiement des salaires qui, suite à des difficultés de trésorerie, sera effectué en deux temps, selon le mail* (à retrouver en fin de l’actu) envoyé aux salariés par Philippe Tapié, nouveau président du groupe People & Baby : un acompte de 350 euros au 31 octobre et le solde début novembre. Un mail, relayé par le SNPPE, dans lequel Philippe Tapié charge Christophe Durieux, le fondateur de People & Baby, évincé en avril dernier : « En cette fin de mois d’octobre, nous sommes confrontés à un problème de trésorerie lié aux nombreuses manœuvres et actions judiciaires de Christophe Durieux qui pénalisent lourdement People & Baby ».

Le SNPPE soutient les salariés de People & Baby
Informé de la situation, le SNPPE n’a pas manqué de réagir. Dans un communiqué, après avoir rappelé que « selon l’article L3242-1 du Code du travail, le salaire doit être versé intégralement à la date convenue », le syndicat souligne que « ce type de pratique est non seulement contraire aux droits des salariés, mais crée également un climat de méfiance et d’instabilité au sein de l’entreprise. »

Au plus près des salariés, le SNPPE leur prodigue aussi quelques conseils : « Nous encourageons le Comité Social et Économique (CSE) de People & Baby à déclencher un droit d’alerte économique afin de faire toute la lumière sur la situation financière de l’entreprise. Cette procédure permettra d’examiner la réalité des difficultés rencontrées et de prendre des mesures correctives si nécessaire. » Il les engage aussi à contacter l’Inspection du Travail, ce que le SNPPE a aussi fait. « En tant qu’autorité de contrôle, elle pourra intervenir pour s’assurer du respect des droits des salariés et, si nécessaire, infliger des sanctions à l’entreprise pour manquement à ses obligations légales », précise le syndicat.


Article rédigé par : CF
Publié le 31 octobre 2024
Mis à jour le 31 octobre 2024