C’est donc à un sujet relativement tabou que la Ministre a choisi de s’attaquer. Et ce, sur fond de polémique liée à l’article 222 de la loi « Egalité et Citoyenneté » que le Conseil constitutionnel a censuré le considérant comme un « cavalier législatif » c'est à dire n’ayant pas de lien avec l’objet de la loi. Cet article introduisait l’idée que l’autorité parentale devait s’exercer sans avoir recours aux violences corporelles ». « La censure du conseil constitutionnel est de pure forme » a souligné Laurence Rossignol lors de l’ouverture de la journée nationale des professionnels de la petite enfance, mardi dernier. Mais elle a aussi regretté que des députés de droite aient jugé utile de faire ce recours qui revient à donner le droit aux parents de frapper leurs enfants. « Les châtiments corporels ne sont pas une méthode éducative » a-t-elle martelé relavant que « dans le cas de l’adolescent mort sous les coups de son beau-père, ce n’était pas de la maltraitance, mais bien l’exercice d’un droit à la correction ». Et de conclure : « la manœuvre des parlementaires Les républicains n’a pas rendu service à la société.»
Le plan contre les violences faites aux enfants se placera sur le terrain de la prévention de la maltraitance, il concernera aussi l’inceste et le viol. Et surtout permettra une prise de conscience de tous en sortant de l’ombre, de l’invisible et de l'indicible ces drames de la violence touchant els enfants.
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