Desperate-puéricultrice. Par Anne-Cécile George
Directrice de crèche, infirmière-puéricultrice
Les annonces réclament à cor et à cri des éducateurs de jeunes enfants en direction de crèche. Je t’arrête tout de suite lecteur, je n’ai rien contre l’EJE. J’aurais même adoré faire sa formation car en sortant de l’école de puéricultrice, j’ai dû continuer à me former sur les différents courants pédagogiques à travers de multiples lectures. Je ne lui jette pas la pierre, jamais O grand jamais je n’oserais dire qu’avec l’EJE les enfants auront du cassoulet au gouter (non, l’infirmière puéricultrice n’a pas le monopole de la diététique et des menus équilibrés). Jamais je n’oserais rentrer dans toutes ces caricatures que l’on fait de L’EJE détendue, dreadlokée, pause café suivi d’un pétard. Car si jamais je rentrais dans ce genre de considération, je dirais que la puéricultrice est plutôt coincée, hygiéniste jusqu’au bout des ongles, axée sécurité, cheveux tirés, lunette tombante sur le bout du nez. Non, vraiment je ne souhaite pas rentrer dans ces rivalités stériles, ces guerres de métiers. D’ailleurs, je peux l’affirmer : la mésentente EJE/puéricultrice en binôme de direction est un mythe ! Une pure légende ! (et ceux qui ont vécu l’enfer, ne sont plus là pour en parler…niark niark).
Je déplore simplement l’épuration d’une spécialité qui a toute sa place dans les structures petite enfance, sans renier le concours de chacun au bon fonctionnement des crèches. (Et vous trouverez en pièce jointe à la chronique un CV ainsi qu’une lettre de motivation).
NB. Le CV d’Anne-cécile est sur la platerforme-emploi du site . Et elle cherche un poste en Provence-Côte d'Azur.
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