Diplôme d’EJE reconnu de niveau II
Elle doit pouvoir être rassurée au moins sur deux points. D’une part des diplômes* de la filière seront logiquement des diplômes de niveau 2. Jusqu’à présent alors qu’ils sanctionnent des études bac+3 ils étaient pourtant classés de Niveau 3 (bac +2). Une anomalie que la CPC propose de corriger.
Trois filières professionnelles distinctes
D’autre part, la CPC, tout en préconisant un socle commun d’enseignement ( compétences, connaissances et savoirs-faires), recommande de garder trois filières professionnelles distinctes : éducative, sociale et famille-petite enfance, complétées d’une filière transverse « management». Là encore, il semble qu’une des craintes de la FNEJE (perdre la spécificité petite enfance de leur métier) soit levée.
Une spécialisation progressive
Pour articuler, dans un parcours de formation cohérent, enseignements du socle commun et enseignements des filières professionnelles, la CPC évoque la notion de spécialisation progressive qui « suppose une base commune à partir de laquelle des spécialisations se dégagent au fil des apprentissages (…) et permette la meilleure préparation possible à l’exercice d’un métier donné du travail social ». Une formulation assez floue pour ne fâcher personne.
Rappelons que ce rapport commandé par Ségolène Neuville en février dernier ne fait que présenter des propositions qui devront s’articuler notamment avec toutes les réingénieries en cours et avec les chantiers (dont certains concernent la formation) que le Ministère de l’Enfance, des Familles et des Droits des Femmes lancera en début d’année suite au Rapport Giampino. C’est d’autant plus évident, quand on lit parmi les propositions de la CPC que dans l’optique « de la construction spécifique de la filière « famille-petite enfance » on pourrait envisager de « repositionner le DE d’auxiliaire de puériculture en diplôme de niveau IV (niveau bac)» alors qu’il est actuellement de niveau V comme le CAP petite enfance d’ailleurs.
Ce qui est certain, c’est que les ministères concernés devront trancher vite, leur volonté étant que ces nouveaux diplômes soient accessibles dés la rentrée 2018.
Lire aussi : rapport sur les diplômes du travail social : l'analyse de la FNEJE
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