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Substances chimiques dans les couches : un premier bilan positif
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iStock
Le 23 janvier 2019, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) avait publié un avis d’urgence de relatif à la sûreté des couches jetables. Demandant ainsi aux fabricants de couches d’engager des actions correctives, notamment la substitution de certaines matières premières et le recours à des normes ou labels sur leur origine ou leur qualité, ainsi que le renforcement de la traçabilité ou la réalisation de tests sur les produits. Les fabricants s’étaient donc engagés, le 8 février, sur trois points :
- l’élimination des substances allergisantes ;
- l’amélioration de l’information des consommateurs concernant la composition des produits, via le site Internet puis par un étiquetage dédié sur les produits sortis d’usine ;
- un diagnostic précis des approvisionnements en matières premières et des procédés de fabrication afin d’identifier les sources possibles de contamination.
Le 5 septembre, la DGCCRF a effectué un point d’avancement sur le respect ou non de ces engagements. Pour l’heure, selon l’organisme, « les éléments transmis par les professionnels ainsi que les constats effectués par les agents de la DGCCRF montrent que ces engagements sont globalement respectés ».
Faire attention aux matières premières
Ce qui ressort principalement de ce bilan, c’est que les sources de contamination semblent majoritairement issues des matières premières utilisées pour les couches jetables, et non des procédés ou de l’environnement rencontré lors de leur fabrication. Par ailleurs, la DGCCRF a initié de nouveaux contrôles au premier semestre 2019, notamment en matière d’information des consommateurs. S’assurant que la totalité des sites web dédiés aux différentes références de couches affichaient bien leur composition.
En parallèle, la DGCCRF organise une campagne de prélèvements et d’analyses, afin de s’assurer de l’élimination des substances allergisantes. Elle permettra également d’avoir une vision quasi-complète du marché avant d’obtenir le bilan - qui devrait être présenté au premier trimestre 2020. L’organisme prévient tout de même qu’ « en cas de dépassement des seuils, la DGCCRF exigera sans délai le retrait des produits concernés et en informera les consommateurs ».
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