Née de la fusion de la Fondation pour l’Enfance et la Fondation Protection de l’Enfance, elle travaille sur trois grands enjeux : la lutte contre les violences faites aux enfants, le développement du parrainage de proximité et la sensibilisation autour des usages du numérique chez les enfants, et en particulier chez les tout-petits.
A travers cette nouvelle campagne, la Fondation pour l’Enfance pointe du doigt le fait que les violences éducatives soient encore majoritairement considérées comme légitimes par les Français, malgré les preuves scientifiques des répercussions médicales et sociales de ces violences. Et tient à montrer que la question des violences est un enjeu de santé publique et de bien-être social dont la réalité est mal connue. Elle précise enfin que la violence éducative ordinaire comme très tôt, souvent avant deux ans. Selon L’Observatoire de la Violence Educative Ordinaire (OVEO), plus de 8 Français sur 10 la pratiqueraient.
Dans le monde, 53 pays ont interdit les châtiments corporels sur les enfants (y compris la fessée) dont 23 en Europe. En France, Laurence Rossignol a porté une loi contre les violences corporelles, mais le Conseil Constitutionnel l’a censurée pour des raisons de forme. L’ancienne Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes a en tout cas lancé le premier plan interministériel de mobilisation et de lutte contre les violences faites aux enfants pour la période 2017-2019.
Consulter les vidéos sur la chaîne Youtube de la Fondation Pour l'Enfance
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