Un plan national et territorial
Olivier Noblecourt a présenté les grands axes de la méthode de concertation employée. De décembre 2017 à mars 2018, dix journées de concertation auront lieu dans les territoires. Trois leviers d’action : des échanges avec les acteurs du territoire pour recueillir les réalités de terrain et définir les priorités, des rencontres avec les personnes directement concernées par la pauvreté et l’exclusion et la présentation - par les acteurs de terrain eux-mêmes - des initiatives qui font leur preuvre. Un groupe d’experts scientifiques sera en charge de sélectionner les expérimentations à mener et les évaluer. Dès janvier 2018, un espace d’expression sera ouvert aux citoyens sur le site internet de la délégation interministérielle. Et six groupes de travail thématiques se réuniront pour proposer des actions courant mars : Eradiquer la pauvreté des enfants ; Prévenir la vulnérabilité des jeunes et favoriser leur insertion ; Développer l’accompagnement global et les leviers de prévention de la pauvreté ; Accès aux droits et aux services, lutte contre le non recours ; Un accompagnement renforcé dans la lutte contre l’exclusion ; Piloter la lutte contre la pauvreté à partir des territoires.
La petite enfance parmi les priorités
Le premier groupe de travail est dédié à la petite enfance. Il sera piloté par Nathalie Casso-Vicarini, présidente d’Ensemble pour l’éducation de la petite enfance - qui vient par ailleurs d’organiser le Train Petite Enfance et parentalité - et Frédéric Leturque, maire d’Arras, vice-Président de la Communauté urbaine d’Arras délégué à l’Habitat et à la Politique de la Ville, conseiller régional des Hauts-de-France. Leur travail se focalisera sur trois objectifs : renforcer l’accueil des enfants les plus défavorisés dans les crèches ; favoriser la réussite scolaire des enfants vivant dans des familles en situation de pauvreté ; développer les actions de soutien à la parentalité.
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