L’Etat prendra à sa charge les 2/3 du montant des revalorisations
La première annonce est importante puisqu’elle concerne les salaires des professionnels de la petite enfance. L’Etat a donc provisionné 238 millions d’euros par an pour soutenir les augmentations de salaires qui seront négociées. Sa contribution représentera les 2/3 des revalorisations. Ces aides seront débloquées au fur et à mesure que les accords de branche seront signés (voir notre article : Revalorisations salariales : où en est-on aujourd’hui)
Deux professionnels dans les structures à tout moment
Comme nous le rappelions vendredi dernier dans notre article Plan d'urgence pour la qualité d'accueil : ce qui se prépare, c’est une des annonces d’Élisabeth Borne au CNR d’Angers : dans aucune structure, un professionnel ne pourra être seul avec un enfant. Il y aura deux professionnels dès le premier enfant accueilli.
Un pro pour 5 enfants à l’horizon 2030
L’IGAS, dans ses recommandations, mettait l’horizon à 2027, c’est-à-dire à la fin de la COG. Jean-Christophe Combe est plus prudent et se donne 3 ans de plus. L’objectif est à atteindre d’ici 2030.
Toute personne embauchée sur la base de son diplôme n’ayant pas fait un stage évalué devra être soumise à 120h d’observation avant d’être confirmée. C’est la réponse au problème soulevé par l’IGAS du CAP-AEPE préparé et obtenu en distanciel.
Parmi les autres mesures que nous avons déjà évoquées : la mise en place d’un observatoire de la qualité de vie au travail (le comité de filière de la petite enfance soutenu par ANACT travaillait dessus depuis la rentrée dernière), des missions d’inspection et de contrôle IGAS-IGF sur les crèches privées.
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