Colliers d’ambre : la prudence s’impose
De nouvelles normes
- Il doit y avoir un nœud entre chaque perle afin d’éviter en cas de rupture, qu’une perle s’échappe et que le bébé puisse l’avaler.
- Le fermoir doit s’ouvrir en cas de traction de 25newton (unité de mesure de la force) soit 2,5 kilos. En clair, il doit s’ouvrir lorsque que le collier mis autour du cou du bébé s’accroche pour éviter une strangulation.
- Chaque collier doit être vendu avec une notice de sécurité.
Des risques toujours présents
Saluées par nombre de parents, ces normes ne suffisent pourtant pas. En effet, les colliers d’ambre vendus en pharmacies (de moins en moins souvent) dans des magasins bio, des bijouteries et aussi sur internet, peuvent présenter des malfaçons. Ou même être tout simplement des contrefaçons. Fin janvier 2016 d’ailleurs, des colliers d’ambre ont été rappelés. Le problème ? Un défaut de fabrication du fermoir qui, accroché, ne s’ouvrait pas sous le poids et était susceptible d’entraîner une strangulation. Il s‘agissait de colliers importés par la marque Minerama, commercialisés dans des bijouteries, mais aussi des magasins d’accessoires de mode, certaines enseignes de puériculture et des pharmacies.
La prudence est donc toujours de rigueur. Même s’il n’y a pas aujourd’hui de réglementation interdisant ces colliers, de nombreuses crèches ou micro-crèches notamment, conscientes de ces risques, refusent d’accueillir les bébés qui portent des colliers de dentition tout simplement. Certaines PMI ont pris des positions très claires sur le sujet en les interdisant dans les lieux d’accueil du jeune enfant.
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